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Comment se relancer dans un projet pro après un échec

Rédigé par Garance&Moi | 11 May. 2021

Un échec professionnel peut laisser des séquelles durables. Lorsqu’on a investi du temps, de l’argent, des ressources dans un projet auquel on croyait, la désillusion peut être difficile à digérer. Au point parfois de se retrouver paralyser au moment de se remettre en selle. Pourtant, comme le disait Théodore Roosevelt, il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne risquent pas de commettre d’erreur ! Comment réussir à se relancer de façon positive après un échec professionnel ?

Prendre le temps de l’analyse

Après un échec, on peut avoir envie de rester dans l’action malgré tout et se lancer tête baissée dans un nouveau projet afin d’oublier ses déboires, ou avoir du mal à mettre fin au projet en question. C’est un peu la politique de l’autruche et en se voilant la face, on perd une belle occasion de se pencher sur ses erreurs. En effet, après un échec et pour le transformer en quelque chose de positif, rien de tel que de prendre le temps de l’analyse. Pourquoi tout ne s’est pas passé comme prévu ? À quel moment le projet a basculé ? Auriez-vous pu le sauver en réagissant plus tôt ? Vos erreurs ont-elles été d’ordre technique, pratique, financier, managérial ?

Forcément se replonger dans un échec peut être un moment douloureux que l’on préférerait parfois éviter. Aussi, vous n’êtes pas obligé de vous précipiter, vous pouvez vous laisser un peu de temps pour d’abord digérer ce qu’il s’est passé. Puis, quand vous vous sentez prêt, revenez-y pour en tirer les leçons.

Se faire aider si besoin

Dans certains cas, nous ne sommes pas véritablement en mesure de prendre du recul pour analyser froidement l’échec. Dans ce cas, il peut être bénéfique de demander de l’aide autour de soi. Vos collaborateurs, associés, proches, investisseurs seront parfois plus à même de regarder les choses en face et de vous indiquer là où vous avez pêché. Surtout en demandant leur avis aux personnes qui vous ont accompagné dans le projet qui a échoué ou au contraire qui en étaient extérieures, vous éviterez de vous trouver des excuses.
Aussi, vous pouvez vous tourner vers des conseillers ou des coachs pour vous aider à faire le deuil du projet et petit à petit vous tourner vers l’avenir.

Ne pas tout jeter, garder ce qui peut l’être

La déception de l’échec peut vous donner envie de tout jeter à la poubelle afin de tourner la page. Pourtant, en faisant la part des choses, il y a certainement aussi du positif à garder pour la suite. Qu’est-ce qui fonctionnait bien indépendamment du résultat ? Quels sont les points forts que ce projet vous a permis de révéler ? Quelles sont les missions sur lesquelles vous étiez à l’aise, que vous aimeriez éventuellement retrouver dans un autre projet ? À l’inverse, quelles sont les thématiques sur lesquelles vous manquiez d’expérience ? Cela pourrait à terme constituer une opportunité de formation avant de vous lancer à nouveau dans autre chose par exemple.


Se remettre en mouvement

Une fois la déception passée, l’échec accepté, et l’analyse faite, vous pouvez à nouveau envisager la suite de votre parcours sereinement. Vous connaissez l’adage, lorsqu’on tombe de cheval, il est important de remonter rapidement pour ne pas cristalliser les peurs d’une autre chute. Et donc dans votre cas, d’un nouvel échec. La crainte d’échouer à nouveau ne doit pas vous paralyser. Il est donc bon de se remettre en mouvement assez rapidement après un échec. Dès lors que vous avez les clés en main pour ne pas reproduire le même schéma. Il convient de préciser vos prochains objectifs, un nouvel horizon, en confiance puisque vous avez désormais les outils pour adapter votre méthode en évitant l’échec.

L’échec en soi n’est pas problématique et on y passe tous. Le philosophe Charles Pépin parle même “des vertus de l’échec”. En revanche, c’est bien votre réaction face à l’échec qui peut devenir préjudiciable ou au contraire tout à fait constructif. L’important étant de ne pas brûler les étapes avant de se lancer à nouveau, de s’écouter, puis de se mettre dans les dispositions pour repartir à l’attaque ; puisqu’un échec n’est qu’un pas de plus vers le succès