Notre blog | Garance&Moi

Mal-être au travail : nos conseils pour s’en sortir !

Rédigé par Garance&Moi | 07 Jun. 2022

Le mal-être au travail est un phénomène beaucoup plus répandu qu’on ne le pense, particulièrement en France et chez les cadres. Vous partez travailler la boule au ventre, vos journées vous semblent terriblement longues, vous vous ennuyez ou au contraire vous vous sentez complètement submergée ? La souffrance au travail n’est pas une fatalité, apprenez à en repérer les signes et en comprendre les causes pour savoir comment en sortir.

Mal-être au travail, quels sont les signes ?

D’après les chiffres d’une étude menée par le cabinet Robert Half sur les salariés les plus heureux du monde, les Français sont tout en bas du classement mondial. Selon une autre étude de l’observatoire Spinoza, 18 % des salariés se déclarent très insatisfaits et 13 % sont proches de ce qu’on qualifie une situation de mal-être professionnel. 

Commençons par préciser que le mal-être au travail renvoie à une situation de souffrance, qui a une origine directe avec l’activité professionnelle. Même si celui-ci peut affecter ou être amplifié par la vie personnelle, cette origine ciblée est indispensable pour le caractériser. 

La souffrance au travail est encore un tabou, difficile à qualifier correctement, malgré toutes les obligations des entreprises vis-à-vis de la prévention des risques psychosociaux. Pour autant, pour pouvoir sortir d’une telle situation, il faut d’abord savoir en détecter les signes. 

Le mal-être au travail s’exprime par des manifestations : 

  1. physiques : épuisement, migraines, nausées, douleurs articulaires ou psychosomatiques, pathologies chroniques, perte d’appétit, insomnie, etc. ;
  2. émotionnelles : changement d’humeur, pleurs, irritabilité, colère, dépression, etc.
  3. sociales : agressivité, isolement, difficulté à communiquer, etc. ;
  4. motivationnelles : procrastination, difficulté de concentration, erreurs récurrentes, lenteur dans la réalisation des tâches, perte d’envie, etc. ;
  5. addictives : consommation d’alcool ou de drogue, jeux, etc.

Ces signes ne sont pas toujours faciles à repérer, car considérés de façon isolée, ils peuvent parfois passer pour des troubles anodins. Toutefois, l’accumulation de plusieurs de ces symptômes et leur persistance ou leur répétition dans la durée annoncent un risque bien réel d’être en situation de souffrance au travail. Cela, quelle qu’en soit la cause !

Les causes du mal-être au travail

Depuis quelques années, le terme burn-out s’est beaucoup diffusé et est presque devenu synonyme de mal-être au travail. Ce syndrome d’épuisement professionnel, généralement causé par plusieurs facteurs, n’est pourtant pas la seule expression d’une situation de souffrance au travail ! Depuis peu, on évoque aussi le bore-out, qui désigne un syndrome d’ennui professionnel, et le brown-out qui fait référence à la perte de sens. 

Que l’on soit en situation de burn-out, de bore-out ou de brown-out, les causes sont souvent multiples. C’est leur accumulation, en quantité ou dans la durée, qui peut accroître la sensation de mal-être et ses symptômes. 

Ainsi, on peut citer parmi les causes de mal-être au travail : 

  1. le désalignement : il se caractérise par un manque de sens dans les tâches accomplies ou un écart entre valeurs personnelles et professionnelles trop important.
  2. Le manque de reconnaissance : surtout lorsqu’il y a un déséquilibre entre l’investissement réalisé et la contrepartie fournie (financière ou managériale).
  3. La surcharge de travail en intensité ou en temps : cela peut aussi être lié aux conditions de travail (horaires de nuits, déplacements, etc.) ou aux exigences émotionnelles élevées (métiers au contact du public) sans le suivi, les équipes ou le repos associés.
  4. Le manque de travail : il peut s’agir ici d’une sensation d’ennui, d’un manque d’autonomie et de marges de manœuvre, associé à une monotonie des tâches ou d’un manque d’évolution ;
  5. L’insécurité socioéconomique du travail lui-même : par la forme du contrat ou l’attitude de l’employeur.
  6. Une ambiance de travail conflictuelle ou, pire, caractérisée par une forme de harcèlement moral.

Quelle que soit la cause de cette situation de souffrance au travail, il est toujours possible d’en sortir en commençant par reconnaître sa situation et en parler autour de soi !

Comment s’en sortir ?

Précisons ici que si vous êtes en situation de fragilité physique ou émotionnelle trop importante, la première étape est de vous adresser à un médecin pour qu’il vous aide à prendre soin de vous. Vous pouvez également vous en ouvrir à un représentant du personnel, si la situation est liée aux conditions mêmes de votre activité.

Face aux signes de mal-être au travail, il est tentant de trouver des explications qui ne prennent pas le problème à sa racine. Il est donc indispensable de commencer par reconnaître que l’on est dans cette situation et l’accepter. 

Pour cela, on parle généralement de prendre du recul en :

  1. posant quelques jours de congés ;
  2. s’imposant une coupure totale avec le travail sur son temps personnel ;
  3. discutant de sa situation avec d’autres personnes de confiance.

Identifier, accepter et prendre du recul sur la situation vous aidera à observer le degré de votre état de mal-être, mais aussi d’en comprendre les causes ! 


Réaliser un bilan de compétences peut également être une solution pour cela. L’accompagnement de nos coachs certifiées vous permet de remettre objectivement vos capacités, vos désirs et vos besoins en cohérence avec votre vie professionnelle ! Car apprendre à mieux se connaître permet d’éviter de nombreuses situations propices au mal-être au travail.